La robe

Vêtement mixte de l’antiquité à nos jours.

La première robe de l’histoire est un chiton. Elle était portée dans l’Antiquité grecque par les hommes et par les femmes. C’est un vêtement indifférencié à travers les genres, les âges et les milieux sociaux jusqu’au Moyen-Âge. La robe est un vêtement commun aux deux sexes. Si chez les pauvres, la robe reste très simple, chez les riches, elle est travaillée pour révéler le bon goût et le statut social. Les enfants, fille ou garçon, portent la même robe jusqu’à l’âge de cinq ou six ans.

C’est à la Renaissance qu’apparaît l’affichage de la différenciation sexuelle dans le vestiaire. Montrer les jambes de l’homme est symbole de virilité et de masculinité d’où l’expression “il est bien jambé”. La robe va devenir un vêtement féminin et va évoluer au travers des courants de mode. Aux XIX et XXème siècles, les riches parisiennes portent plusieurs robes par jour; robe de thé, robe du soir ou robe de visite.

Une robe sur-mesure sur un mannequin chez Laurence Glorieux.

De nos jours, la robe est essentiellement associée à la garde-robe féminine dans notre monde occidental. Pourtant, cela n’est pas le cas partout dans le monde. En Orient et en Afrique, la robe est encore portée par les hommes et est considérée comme un vêtement traditionnel. Elle n’a certes pas la même coupe que les robes que nous portons en Occident mais elle répond à l’une des définitions présente dans le dictionnaire Larousse : « vêtement d’une seule pièce, couvrant le corps jusqu’aux genoux ou aux pieds ». Elle s’enfile le plus souvent par la tête et possède ou non une ouverture dans le dos ou sur le côté.

LG